Inspiration autour d'Appolinaire
Le calme régnait dans le soleil ensoleillé,
Les terrasses des cafés accueillaient les badauds ensommeillés,
Les baguettes du boulanger, sous nos doigts, croustillaient.
Comme c’était la veille du quatorze juillet,
Les touristes arrivaient, c’était un samedi.
Il y avait Alexandre, Marius et Aurélie,
Paul, Ariane et leur chien, Cassidy.
Vers les quatre heures de l’après-midi.
Les gens étaient en manque,
Ils envisageaient une partie de pétanque,
Au lieu de partir visiter les calanques,
Je descendis dans la rue pour voir les saltimbanques.
C’est un spectacle qu’on ne voit pas l’hiver,
Qui ne se déplace pas dans les terres,
Un bonheur à vivre au grand air,
Ces gens qui font des tours en plein air.
Certains viennent d’Italie,
D’autres sont originaires d’Australie,
Parait même que l’un deux est de Philadelphie,
Commencent à être rares à Paris.
Les ados en ville choisissent l’ennui,
Ils se connectent entre eux toute la nuit,
Ici, ils se retrouvent et partagent leurs émotions, sans bruit.
Dans ma jeunesse, on n’en voyait beaucoup plus qu’aujourd’hui,
Les enfants de la balle, les petits princes.
Ils jouaient, je m’en souviens, ici où les volets grincent.
En ville, l’ordinateur, de ces plaisirs, les évince.
Ils s’en sont allés presque tous en province.
